Et pour finir …
Salut c’est l’Architect ! Pour le dernier, l’ultime billet !
Alors cette fois je vais essayer de faire le tours de deux les théories qui m’ont importé cette session et sur les quelles je veux partager mon avis.
Je ne traiterais pas de Benjamin et du Hic et Nunc car j’en ai déjà parlé, laissons nous donc emporter dans les fameuses simulacre et simulation, Matrix d’ou vient l’inspiration pour le nom de ce blog et mon pseudo, et ses applications dans notre monde. Cette théorie de Baudrillard des années 80 explique donc que la représentation du monde tel qu’on le voit est un simulacre, le résultat d’une simulation. Parfois même le résultat de plusieurs simulation successive qui viennent au fils du temps écraser le réel sous leurs poids. Dissimuler cette réalité est alors nommé désert du réel. Cette théorie est très intéressante et toujours d’actualité de nos jours, néanmoins d’un points de vue personnel je pense que le simulacre de pars notre perception qui le défini comme réel n’est alors plus totalement faux. En effet pour moi c’est le fait de penser quelque chose réel qui le crée. Prenons l’exemple des dieux, l’un des simulacres les plus anciens, elle devient alors réel de pars la croyance populaire à son existence, et il ne s’agit plus alors de démontrer qu’il n’est pas réel, mais de composer notre monde en sachant qu’il pourrait l’être ou en tous cas ce que certain pense comme réalité.
Il est pourtant aussi vrai que ce n’est pas la croyance populaire qui donne sa réalité, sa tangabilité à quelque chose mais pour moi elle reste un des vecteurs les plus importants de réalité que je qualifierais de « Pour Nous ».
Pour revenir maintenant sur la théorie du spectacle de Debord, cette critique social visant à impliquer au besoin spectaculariser sa vie. Il est pour moi vrai que cette critique pourtant ancienne (1961) est toujours d’actualité aujourd’hui. Si je devais parler de cette théorie aujourd’hui j’inclurais bien évidement les réseau sociaux et leurs dérivent. On pense évidement aux messages et photos des personnes présentes à des concerts, des événements, culturel ou non. En effet pour moi c’est à travers ces réseaux sociaux que l’on retrouvent le plus souvent les dérives modernes. Cette ultra connectivité, voir cette sur connectivité fait que l’on peut partager instantanément et en live des moments de vie que l’on aurait pu, peut être, vivre autrement si l’on s’était impliqué en eux. Bien évidement cette notion se rapproche beaucoup de Benjamin que j’ai abordé à l’article dernier.
Je conclurais donc ce message par un clap final, ultime secousse de ce blog.
CLAP.
Benjamin, Benjamin …
Salut c’est l’Architect, aujourd’hui je profite d’avoir un moment dans cette fin de session chargé pour écrire ces quelques lignes. Je vais essayé de vous parler de quelque chose de différent des derniers articles, donc pas de coup de gueule, de reviews de film ou de réponse, aujourd’hui c’est plus un article sur ce Benjamin, oui oui, le début de session est loin, et si je n’ai pas voulu écrire sur lui à ce moment la c’est pour éviter de réagir trop à chaud.
Après plusieurs semaine avec cette théorie en tête, tous ce que je peux dire c’est qu’on la retrouve dans beaucoup de film. Je regardais il y à quelque jours L’incroyable vie de Walter Milly, un film contemplatif sur la vie d’un homme ordinaire qui ne connais rien d’autre que son quotidien et qui se voit obligé de partir à l’aventure pour résoudre un dilemme existentiel. Ce film nous porte à travers plusieurs paysage extraordinairement beau pour nous faire comprendre que la seul chose qui compte c’est l’instant présent, en conclusion de ce film, une phrase emprunté de Benjamin, ou qui aurait pu l’être. Un photographe et Walter Milly se retrouve enfin, et Walter lui demande pourquoi il ne prend pas la photo à cet instant parfait. Le photographe répond alors qu’il préfère certaine fois vivre l’instant ici et maintenant plutôt que de le prendre en photo. Cette Inc et Nunc est bien évidemment directement emprunté aux écrit de Benjamin.
Je me suis alors mis à réfléchir sur l’importance de ce concept, Benjamin le limite à l’art et sa reproductibilité, on avait parlé en cours de ceux qui vivent un concert à travers leur téléphone pour être sur de tous filmer mais qui au final manque l’important de l’événement, à savoir l’atmosphère et l’ambiance.
Je n’ai pu empercher de penser alors a ces personnes qui vivent leurs voyages aux travers de leurs appareil photo ou de leurs caméras dans l’espoir de garder captif pour toujours les sentiments, les sensations et les moments vécu. On peut alors s’interroger sur le bien fondé de cette pratique, mais comme je le disais aujourd’hui cet article n’est pas une prise de position, plutôt un constat, et je ne vais pas chercher à créer le débat aujourd’hui contrairement au reste du temps.
Avec Facebook il devient de plus en plus courant de voir les photo de voyage fleurir, moi le premier d’ailleurs je veux poster les plus belles photo possible sur Facebook, pourquoi ? Partager ma vie ? Faire des envieux ? Créer une impression de vie palpitante ? Je ne sais pas quel est le but de cela, mais c’est certain que tous le monde aime à prendre en photo. Car pour moi, contrairement à ce que Benjamin disait, la photo, le film permet de transmettre à travers le temps et l’espace un souvenir. Mais pour cela il ne faut pas seulement prendre la photo ou filmer, mais il faut vivre l’instant, embrasser à bras ouvert ce qui nous est offert. Et quand je vois une photo de mes dernières vacances, je peux alors repenser à tous ce que j’ai fait ce jours la, cette semaine ou ce mois la.
Pour reprendre ce que dirais Cathy, ferme les yeux et prend une photo mental. Chaque photo physique doit être accompagné de cette photo mental si on veut qu’elle ai de l’importance et une histoire.
Bref, c’est tous pour aujourd’hui. On ce retrouve très bientôt !
Le Loup de Wall Street
Salut c’est l’Architect !
Bienvenu pour ce nouveau billet ou je vais vous parler du Loup de Wall Street !
On va essayé de décortiquer un peu le film d’un point de vue théoricien, mais avant tous une petite présentation du film s’impose.
The Wolf of Wall Street comme on dit de l’autre coté de la frontière, est un film historique qui retrace la vie d’un boursier dans les années 80. Joran Belfort, car c’est son nom, va connaître très vite le succès et devenir en peu de temps l’une des personnes les plus riches de tous New York ! Une fois que cela est dit, le reste vient tous seul, drogue, femme, alcool, drogue et un peu de femme encore…
Bref notre Leonardo à bien changé depuis Shutter Island, ici ce n’est plus un thriller psychologique aux douces teintes de réflexion sur l’homme et la folie, mais un film déjanté inspiré d’une histoire vraie.
Contrairement à ce que beaucoup aime à dire ce film ne fait pas l’apologie de ce style de vie au contraire. Il nous montre un J. Belfort détruit, qui ne sait plus quoi faire de sa vie et qui perd tous ce qui lui est cher, à savoir l’argent, les femmes et sa compagnie. D’un point de vue théoricien donc ce film est bien évidement lié à la théorie du Spectacle, on peu prendre pour exemple toutes les scènes ou DiCaprio s’exprime sur l’estrade devant la foule en délire… foule qui est en réalité une équipe de trader bardé de diplôme, ayant étudié de nombreuses années pour devenir l’élite économique du pays.
Mais plus que cela je pense que ce film peut aussi être analysé en ayant en tête la théorie du bonheur personnel et les critiques que l’on peu faire de la recherche de celui-ci. En effet entre vivre sa vie au jours le jours comme notre Belfort ou au contraire planifier chaque instant de son existence pour moi pas de doute.
En effet si vivre sa vie sans se soucier du lendemain peu conduire à perdre ce qui fait l’essence même de celle-ci, la planifier enlèvera alors à coup sur se qui fait l’importance de la vie. Entre un Peut être et un A coup sur, moi mon choix est vite fait. Mais alors, poussons le raisonnement plus loin, comment être sur que ce que l’on fait au quotidien nous apporte le bonheur si l’on ne prend pas le temps de savoir ce qu’est le bonheur pour nous ? Mais prendre le temps de réfléchir c’est un peu planifier le chemin à prendre pour l’atteindre…
Bref ce film nous pose donc la question suivante ; peut on vivre au jours le jours sans se soucier des conséquence dans ce qu’il nous semble un bonheur, qui n’est alors que virtuel, sans pour autant être fatalement déçu quand on se rendra compte que le but recherché n’est finalement pas celui qui nous inspire.
Vous avez deux heures…
Plus sérieusement je dirais que le bonheur et surtout la quête du bonheur est tellement personnel qu’on ne peut pas mesurer son importance dans la vie d’un homme. Certain seront de vivre de peut de chose et d’offrir le reste, d’autre seront heureux de gagner beaucoup, de dépenser beaucoup ou de reposer sur beaucoup. A chaque fois cette recherche du bonheur se fait de façon tellement intérieur qu’il est alors impossible de savoir si elle est justifié ou non.
Belfort dans le film change beaucoup dans sa quête de se qu’il pense être le bonheur, cette quête fut elle inutile ? Non car elle l’a conduite dans le chemin qu’il à prit et il n’y à pas de jugement à porté sur la vie d’une personne. Car nul autre ne peut comprendre ce qui nous poussent intérieurement.
Plus qu’une critique du Loup j’ai ici essayé de proposer une réflexion sur la théorie de la recherche du bonheur que nous avons vue en cours, de donner mon avis et mon idée sur la question.
« Le roi des cons sur son trône, il est français, ça j’en suis sûr »
Salut, c’est l’Architect. Aujourd’hui on va parler politique, et surtout politique française. Non pas que je ne veuille pas parler de politique québecoise, mais disons que mes connaissances sont pour le moins limitées. Si je choisis de parler politique dans cet article, c’est tout simplement car, en France, nous sommes en pleines élections municipales. En soi, je n’aime pas parler politique, car quoi qu’il arrive, chacun des participants restera planté sur ses convictions, bien trop profondément enfouies pour être de quelque manière que ce soit influencées par une voix extérieure et, bien souvent les gens, moi le premier, pensent pouvoir comprendre les enjeux géopolitiques et économiques liés à un choix politique. La réalité est bien plus complexe que cela évidement, il est loin le temps, où selon les principes d’Aristote, n’importe qui pouvait entreprendre la fonction de politicien. Aujourd’hui, contrairement aux adages de notre philosophe préféré, la politique est devenue un métier. Cela est grandement dû au fait que, dans un monde ultra-connecté comme le nôtre, il ne s’agit plus de penser en micro-économie, en politique nationale, mais bien, comme j’aime appeler cela, en mondial-économie et en politique internationale. Mais, aujourd’hui, le débat que je veux lancer n’est en rien centré sur ma vision de la politique ou du débat politique. Je veux ici, comme on dit en québécois, péter une coche, sur la prétendue éthique de nos politiciens et surtout sur ce que Renaud aime à appeler la « Débilité Humaine ».
Pour prendre un exemple, en France, quatre des Maires élus aux premiers tours des élections municipales (ils sont aussi bien de droite que de gauche) sont actuellement, ou ont été dans un passé très proche, poursuivis pour de graves accusations morales (Viol pour Balkany) ou non (détournement de fond, fraude fiscale, fraude d’élection, abus de confiance) bref autant de chefs d’accusation qui feraient passer Kerviel pour un enfant de cœur.
Si j’écris ce message, ce n’est pas pour lever le point face à l’injustice entre les classes sociales à la manière de Lénine. Ce n’est pas non plus pour dramatiser la situation en France à la manière d’une « Bleu Marine ». Si je soulève ce point aujourd’hui, c’est pour souligner l’indicible débilité dont peuvent faire preuve les électeurs (de tous les pays confondus, n’oublions pas la Belgique, l’Algérie…). Nous ne sommes finalement pas les seuls, mais cela ne veut pas dire qu’il faut simplement accepter ce fait.
Alors que peut-on dire aujourd’hui de ces électeurs qui mettent au pouvoir des personnes qui ont, par le passé, fait preuve d’un manque de respect flagrant envers les enjeux et les règles qui sont synonymes de leurs position ? Comment peut-on voter, et faire confiance à ces personnes, sans même se rendre compte que, peu importe leur prétendue rédemption, ils continueront à nous tenir par les gosses et à nous prendre pour des moutons ?
La réponse est simple, on nous berce depuis tout petits d’histoires et de contes merveilleux. Influencés que nous sommes, nous pensons donc que le mal, avec un petit « m » n’existe pas, que les vilains, c’est les Ricains qui veulent nous conquérir, ou les autres qui veulent, au choix, nous envahir, nous dominer, nous détruire…
Mais avant de porter un jugement critique sur l’extérieur, il est de bon ton de se regarder le nombril. Et comme dirait mon cher Renaud, « le roi des cons sur son trône, il est français, ça j’en suis sûr ». Cette petite phrase assassine, directement adressé au peuple français, représente bien l’idée de cet article. Et dire que cette chanson date de 1975 peut faire froid dans le dos…
Bref, pour conclure, j’ai beaucoup agressé mes compatriotes français, rassurez-vous, je ne me pense pas mieux qu’eux, mais si on ne dit jamais rien, on n’avance pas… Remarquez que même quand on le dit, ça ne change rien, mais au moins on se sent plus léger.
A ciao bonsoir !
Jobs, Steve Jobs
Salut c’est l’Architect, reboosté après une bonne semaine de vacance pour décortiquer ce qui se dit en ce moment sur les blogs de mes collègues. On s’intéresse alors à Média, de MédiaTic Blog ! En effet Média à écrit un article sur Apple, le Sacro-Saint ! Sujet difficile et houleux si il en est, il y a les Pro, et les Anti. Personnellement je suis un Anti, mais je vais essayer de ne pas « trop »le montrer aujourd’hui !
Média à accès son discours sur Steve Jobs, l’illustre fondateur de Apple. Enfin l’un des fondateurs, n’oublions pas Steve Wozniak et Ronald Wayne, les deux autres que l’histoire oubli ! Bref, si l’on parle de Mr J comme on le nomme chez nos amis du MiB, nous sommes obligé de parler de son aisance sur scène, de la qualité de son discours. Du spectacle que nous pouvons faire de ce qui est finalement qu’une campagne de publicité. Se que j’essaye de dire ici c’est que nous achetons du Apple non pas pour leurs produits (qui sont, par rapport a la concurrence, pour des prix équivalant, d’une qualité bien inférieur), mais pour le Show qui est fait autour du produit. On achète le Macbook Air car Mr J le glisse dans une enveloppe. Petit fait historique il existait déjà à l’époque des ordinateurs aussi puissant et aussi fin, on pense a tord que le Macbook fut le premier car ce fut celui qui fut popularisé en premier. Vous comprenez ici que je fais donc appelle a la théorie du spectacle de Debord. En effet les produits Apple ont fait un tel buzz car Steve Jobs fut l’un des premiers a comprendre que ce qui importe c’est d’en mettre plein les yeux. Si le public ne voit pas l’Ipad mais le Show de présentation de l’Ipad alors c’est gagné. Quand le possesseur d’un Vaio dira, regarde mon ordinateur, il possède un proc 8 cœur 3,2Ghz, avec un DD 2T a 7200 tours seconde. Le possesseur du Macbook dira, regarde mon ordinateur il fit bien dans une enveloppe (petite vidéo d’un compatriote Québecois sur ce thème).
Bref le but même d’Apple n’est pas de faire des produits de haute qualité, aux capacités énormes, mais de vendre très cher des produits qui impose le respect de par l’image que l’on à d’eux.
Cette vidéo, peut être un peu trop excessive dans mon sens, montreras néanmoins un très bon exemple de que ce je veux dire. (Click).
Bref pour moi Apple à vraiment compris le plus important, ce qui compte n’est pas le produit mais la tête qu’on lui donne. La pomme qu’on retrouve dans les supermarchés est verte, ronde, avec une petite tige que l’on peut tourner pour briser. Mais elle n’est pas forcément (oserais-je dire jamais) meilleurs que celle que l’on cueille sur le pommier de son voisin, celle a la couleur terne, et a la forme disgracieuse. Mais attention, je ne critique pas Apple pour cela, pour moi c’est justement ce qui fait la force de cette marque, car c’est un concept dans l’air du temps, fort, et qui restera encré dans nos société de consommation pour longtemps. Malheureusement pour Apple Mr J avait ce sens du Show, trouver l’idée qui va faire passer un appareil d’obsolète a indispensable. Mais maintenant qu’il est partie, rejoindre les génies de son espece, il ne reste à Apple que Tim Cook qui, malgré le fait que ce soit un grand homme, travailleur, ne possède pas la Créativité de son prédécesseur. C’est pour cela que je pense que les belles années d’Apple sont derrières elle. Vous retrouverez ici un Article du Monde qui pose cette question.
Pour finir sur Mr J, je dirais que l’on à tendance à trop idéalisé la personne. Pour avoir fait plusieurs recherche sur le personnage, je me suis rendu compte que l’on obscurcie facilement le coté sombre de ces gens la, préférant les voir comme des demi-dieux. Mais il ne faut pas oublier que sans Bill Gates pas de Steve Jobs et pour aller plus loin, je souhaite rappeler qu’aujourd’hui Mercredi 12 Mars nous fêtons les 25 ans du World Wide Web !
Voilà c’est tous pour aujourd’hui, a la semaine prochaine !
Fight Club, quand la Critique critique.
Salut c’est l’Architect !
Aujourd’hui après avoir regardé et étudier en cours le film Fight Club, je me suis dis que je pourrais peut être partager sur ce sujet mon point de vue. Plus que le film en lui même et surtout plus que la problématique soulevé par le public et le monde du cinéma, voyant le film comme une critique du capitalisme moderne, j’ai envie de partager sur le film ma propre conclusion, ou en tous cas d’essayer de partager mon point vue sur celui-ci.
On voit, comme je l’ai dis ce film comme une critique du capitalisme moderne et du modèle de consommation des sociétés actuelles. Mais pour moi ce film est aussi une critique des personnes qui repoussent les théories capitalistes sous couvert de plus grand idéaux. Je vais essayer de ne pas dévoiler les secrets de l’histoire mais si on prend dans un point de vue plus précis le personnage de Durden, notamment dans la scène, mythique, ou celui-ci dit « tu n’es pas le contenu de ton portefeuille, tu n’es pas ton appartement ou ta garde robe » on peut voir un personnage qui enchaîne les cigarettes industrielles, se qui désacralise le propos qu’il tient, comme le communisme, détruit dans son fondement par son comportement, Durden ici perd la crédibilité qu’il essaye de se donner. Pour ne pas s’arrêter la, je pense que le choix du personnage de Brad Pitt, héro du box office de l’époque n’est pas seulement le fruit de son talent d’acteur, en effet cette personnalité, très propre sur elle, qui présente bien et qui représente le gendre idéal pour beaucoup de mère, donne au personnage de Durden un aura particulier mais sert aussi a la construction d’un anti héro efficace, en effet bien trop propre sur lui le personnage donne fait penser a ceux qui ont beaucoup de théorie mais qui ne les appliques pas a eux mêmes.
Pour finir je dirais que le fait que le personnage de Norton soit un dangereux psychopathe schizophrène permet de donner au propos qu’il défend un effet négatif. Car je pense que ce film se pose comme une critique de la dualité Chaos/Ordre, Communisme/Capitalisme. Le fait que Norton, après avoir tous mis en place pour « détruire » le monde, tente d’inverser la tendance pour le préserver est certes dicté par la vision pro USA des lobbyistes hollywoodien, mais nous montre aussi l’importance de toujours remettre en question les théories et idéologique que l’on prend pour acquise, car bien souvent celle-ci se perdent en route, et passe de bonne idée à dangereuse folie.
Je pense donc que le film bien qu’étant une critique complète du capitalisme est aussi une sérieuse critique de ceux qui portent des critiques sur la capitalisme sans vraiment assumer leurs propos et qui, d’un point de vue théorique défende une idée sans pour autant l’assumer au quotidien.
« On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui » P. Desproges.
Salut, c’est l’Architect, on se retrouve aujourd’hui pour un nouveau billet ! Je veux vous parler de quelque chose qui fait débat en France actuellement, à savoir : l’humour. Oui, l’humour fait débat, bien évidement, on ne parle pas ici des blagues de comptoir sur le président, des satires sur les stars télévisés, mais d’un humour plus complexe.
Certain auront certainement entendu parlé de Dieudo, et de sa quenelle. Je vais essayer ici de vous donner mon point de vue sur le sujet, sur ce « comique », et sur son propos.
Je vais faire en sorte de ne pas faire rentrer ici de donnée politique car le débat ne doit pas se faire sur ce plan-là, que Dieudonné vote a droite n’est pas mon problème, mais je vais essayer de parler de l’humain en tant que tel.
L’humour, la qualité de celui-ci et son appréciation sont complètement personnels, néanmoins on peut juger, par exemple, la richesse de la réflexion, des jeux de mots, ou des rimes. Je ne suis pas assez qualifié en la matière pour me permettre de juger, cela ne m’empêche pas d’avoir mes préférences : Minute Papillon sur Youtube, Guillon, Desproges…
Ces humoristes ne se privent pas eux non plus de faire de l’humour sur le même sujet que Dieudonné, à savoir : la Shoah.
Mais à l’inverse de Desproges, qui, quand il dit :
« On ne m’ôtera pas de l’idée que, pendant la dernière guerre mondiale de nombreux Juifs ont eu une attitude carrément hostile à l’égard du régime nazi ».
Textes de scène / Éditions du Seuil
…utilise le sarcasme pour lutter contre le fascisme et ses défenseurs, il dénigre et ridiculise le « nazi » en donnant de lui un point de vue caricaturé. Ces pastiches sont donc une remise en question du peuple. Cependant Dieudonné, lui, n’est actuellement pas dans la même optique.
Il a, par exemple, lors de ses derniers spectacles fait venir sur scène Faurisson, négationniste avéré, il ne s’agit plus ici de faire de l’humour mais de promulguer une idée, de lui donner de l’importance et donc de la promouvoir.
Comme le dit Guillon « le rassemblement cesse alors d’être un spectacle et devient un meeting ». Cette phrase est particulièrement vraie, en effet, pour moi, un tel comportement ne vise plus à faire rire, à critiquer un point de vue, mais bel et bien à transmettre une idée qui est humainement, et juridiquement, condamnable.
Car le négationnisme est une théorie qui vise à dire que la Shoah n’a jamais eu lieu, ou en tout cas d’en minimiser son importance. Cette théorie est punissable, on repense à J.M. LePen qui avait été condamné après avoir soutenu de tels propos lors d’une interview.
Ainsi pour conclure, pour moi, Dieudonné ne parle plus ici comme un comique qui cherche à divertir, mais comme un homme que je qualifierais « d’opinion ». Une opinion que l’on ne peut défendre. Il ne faut donc pas juger le comique, qui fut un des meilleurs de ses dernières années, mais il faut juger l’homme qui porte de telles affirmations devant son public (soit plus de 5000 personnes à son dernier spectacle).
Big Brother, Quand 1984 n’est plus qu’un livre !
Salut, c’est l’Architect pour un nouveau billet !
S’il y a bien une chose qui fait scandale en ce moment, ce sont les techniques d’espionnage de la CIA, NSA, FBI et autres services gouvernementaux… Scandales ravivés par la nouvelle, il y a quelques temps, selon laquelle la NSA espionnerait les terroristes grâce à l’application Angry Birds. Si on y réfléchit, un jeu qui permet d’envoyer des objets volants sur des bâtiments pour les détruire, dans le but de tuer le plus de cochons possibles, moi aussi, à leur place, je me méfierais… Bref, coupons court à l’humour, cet article sera avant tout une mise en question de ces technologies toujours plus intrusives, pourquoi elles sont si controversées et pourquoi les entreprises les mettent en place.
Ces suites sans fin.
Salut c’est l’Architect !
Le passé, il parait que c’est une source de sagesse. Un adage assez connu dit qu’il ne faut pas reproduire les erreurs de nos aïeux. Mais les bonnes choses, on en fait quoi ? Marvel, Disney, Lucas Art, DC Comics, tant de productions qui, fortes de leurs réussites passées, utilisent les œuvres qui ont autrefois fait leur renommée pour conserver une place importante dans la société moderne.
Alors on pourra dire qu’ils ne font preuve d’aucune innovation ni d’imagination, que leurs films ne sont que des remixes de ce qu’ils ont fait avant… et je serais d’accord avec cette analyse, néanmoins il faut reconnaître que ces productions, bien qu’aseptisées et éculées, ont des qualités que beaucoup de nouvelles franchises n’ont pas. Bien évidement quand on parle de cinéma, il y existe plusieurs écoles : ceux qui considèrent que les seuls vrais cinéastes sont de vieux bolcheviques à la moustache pendante, ceux qui pensent qu’Hollywood est source de toutes les sagesses, et ceux qui pensent que, dans toute les productions, on peut trouver un petit quelque chose, parfois une simple ligne de dialogue, parfois juste le jeu d’un acteur, un bout de scénario, une bande originale, bref, une pièce, un artefact, qui donne au film sa raison d’être.
Si je prends le temps ici de vous parler du passé et du cinéma, c’est qu’un débat houleux a vu le jour il y a quelques années maintenant… L’une de ses principales interrogations était de considérer (ou non) que, si l’on veut être cinéphile, il ne faut pas aimer Hollywood et ses paillettes, laisser cela à ceux qui n’ont pas conscience que ce cinéma les manipule. Mais comme vous avez déjà pu le voir dans mon billet précédent sur Mars One, je ne suis pas le genre de personne à penser que quelque chose est soit tout bon, soit tout mauvais. Et pour moi le cinéma dit « déviant » à tout autant d’importance que le cinéma que je qualifierais d’hollywoodien. Après cette longue introduction, mélange de prise de position et de définition du paysage cinématographique de ces dernières années, il est temps d’attaquer ce pour quoi vous êtes là.
En effet, nous avons, en cours, parlé du fait que le cinéma ne s’invente plus, que pour certains, tout a déjà été fait. On reproche notamment aux studios de nous diffuser un Iron Man 3, un James Bond 24 ou un Star Wars 7. Mais pour moi ces œuvres sont empruntes de tellement de ce que Benjamin appellerait « aura », qu’elles doivent continuer à vivre, et à évoluer avec leurs temps. L’un de mes meilleur souvenir d’enfance est de regarder la totalité des James Bond avec mon père, d’en voir son évolution au fils des ans, de savoir que lui aussi a commencé à regarder les James Bond avec son père… Ainsi, les séries de films que certains jugent comme trop longues et n’existant que pour l’argent, jouent aussi un rôle important dans la socialisation, dans l’éducation. Mais plus qu’une perspective sociale, ce que je veux expliquer aujourd’hui c’est que, sous le côté parfois raté de certaines de ces productions, ou tout du moins décevant, on peut trouver des films exceptionnels, inspirés des Comics de nos grands-parents, comme le très bon The Watchmen, dont je suis d’ailleurs en train d’écouter la bande original en ce moment même, et qui nous montrent l’importance du passé dans la culture d’aujourd’hui.
Et tout comme l’homme descend du singe, tous comme les effets spéciaux n’auraient jamais été les mêmes sans Méliès, il ne faut pas oublier son héritage, il ne faut pas oublier ce qui nous a fait. Et pour moi, des films comme James Bond, Star Wars, des musiques comme Unforgettable de Nat King Cole, ou les Comics de Stan Lee, sont autant de pilier qui font notre culture d’aujourd’hui et qu’il ne faut pas négliger. Bien évidemment, ces franchises s’appuient sur ce qui fait le succès des films modernes, et la colère des cinéphiles, c’est à dire un Manichéisme à toute épreuve, un Patriotisme et un Américanisme importants, des valeurs qui sentent bon le réchauffé… Mais ces valeurs qui sont les nôtres aujourd’hui, ces valeurs qui ont, malgré tout, leurs défauts sont un héritage de nos ancêtres, nous devons non pas les repousser, mais les façonner pour en transmettre notre propre version aux générations futures. Ainsi ces films, que je garde toujours comme fils conducteur à mes digressions, ne sont en fait qu’un moyen, pratique et efficace, de continuer a transmettre aux suivants le flambeau. Car comme j’ai regardé les premiers Star Wars avec mon père, mes enfants regarderont sûrement les 10, 11 et 12 avec moi, et même si j’espère secrètement que, comme moi, ils préféreront les vieux, ces films seront avant tout un moyen de transmettre ce que mes parents m’ont transmis.
Pour conclure, je dirais qu’il ne faut pas rejeter un film, une œuvre car elle est la suite d’une suite, qu’il ne faut pas s’arrêter au fait qu’une franchise date de plusieurs dizaines d’années et qu’elles soit toujours rentables pour la blâmer. Bien évidemment cela n’enlève pas que les films peuvent être mauvais, avoir un mauvais scénario, ou même transmettre un message que l’on juge ridicule, comme un Captain America et son patriotisme suintant. Mais ces films sont, et pour conclure j’utiliserai le mot anglais qui pour moi, prend encore plus d’ampleur que le français, notre « Legacy ».
The Architect
Opération Mars.
Salut à vous ! C’est l’Architect et j’ai le plaisir de vous retrouver de nouveau, pour un nouvel article. Et aujourd’hui, ce n’est plus à propos de moi, mais il s’agit bien d’une réflexion qui va, peut-être, vous intéresser. Cette semaine pendant le cours nous avons parlé des télé-réalités, qu’un groupe que j’aime beaucoup nomme « ordures télévisuelles », et de leur incapacité à se renouveler, de leur caractère racoleur, mais aussi et surtout leur coté morbide, voyeur…
Aujourd’hui, je voulais vous parler d’ un programme similaire à toute les autres télé-réalités, c’est à dire un groupe de personnes, livrées à elles-mêmes, confrontées à une mission. Ici la mission ne sera pas de découvrir le secret des autres, de vivre deux mois sur une île, ou même de chanter devant des milliers, voire des millions de personnes. Aujourd’hui, je veux vous parler d’un programme où les concurrents auront pour mission la colonisation de Mars.
J’ai volontairement sauté quelques lignes pour laisser à ces mots l’espace qu’ils méritent. Coloniser Mars. Ces deux mots qui nous paraissent bien étranges pour un programme de télé-réalité sont pourtant bien vrais, les participants qui ont été sélectionnés pour le projet – actuellement un millier de personnes- vont pendant plusieurs années subir un entraînement intense, tout cela sera évidemment filmé, et diffusé.
Nous arrivons ici au point le plus important de cette critique, car bien que je sois le premier a dire que cette mission est peut-être une des plus ambitieuses et importantes présentement, le choix d’en faire une émission de télé-réalité, qui nous montrera la préparation des candidats, mais aussi si l’on en croit une vidéo mise en ligne par le projet lui même, le voyage sans retour des 24 personnes choisies, leur vie sur la planète rouge et même leur mort… En effet, le projet Mars One ne prévoit pas de plan de retour, les participants vivront sur Mars jusqu’à leur mort et seront donc, si on suit la logique des créateurs du projet, filmés en permanence.
On en revient donc à la télé-réalité, mais, cette fois, on dépasse tout ce que l’on a pu voir auparavant, car il y a bien une différence éthique et morale que de voir un homme manger des vers et de voir des personnes mourir. Bien évidemment, rien ne garantit que le programme sera toujours en activité à ce moment-là, mais il s’agit tout de même d’envoyer des gens vers un avenir plus ou moins inéluctable, pour satisfaire la morbide curiosité d’un public. Comme un gladiateur romain, l’astronaute sera donc confronté à la mort, pour la science certes, mais pas seulement. Et c’est ici qu’est pour moi le réel problème. Si le coté scientifique de la mission Mars One me parait très important et peu pousser l’humanité a se surpasser pour arriver à ses fins, la partie impliquant de devoir filmer ces personnes 24 heures sur 24 et surtout de diffuser ces images encourage l’idée, dérangeante qu’il n’y aurait aucune limite pour satisfaire l’audimat.
Bien évidemment le tableau que je dresse ici est volontairement sombre, car si l’on en croit la vidéo dont je vous ai déjà parlé, tout sera mis en œuvre pour assurer la sécurité des candidats lors du voyage, de l’atterrissage, et de leur vie quotidienne. Mais je me demande alors s’il ne serait pas plus facile, et peut-être même morale d’envoyer pour ce genre de mission des personnes formées, qui n’auraient aucun regret, si cela est possible, de quitter la Terre pour un voyage sans retour…
Je dirais donc que, pour moi, on a là l’un des très grands projets de notre siècle mais que celui-ci a été mal amené. Bien évidemment avec le succès du saut de Felix Baumgartner auprès du public mondial, on se doute des répercutions d’une telle mission. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de penser qu’il faut peut-être fixer des limites aux dérives des télé-réalités avant qu’il ne soit trop tard. A moins que ce programme ne soit qu’un brillant, et dans ce cas, très bien orchestré, « Opération Lune ».
Et comme on dit chez moi, A ciao bon soir.
The Architect